Horizom mène la culture du bambou selon les principes de l’agroécologie, en mettant en place des pratiques agricoles respectueuses des sols et du vivant.
Avant la plantation :
- Apport massif de matière organique (jusqu’à 150 t/ha), inoculation de micro-organismes, fissuration du sol pour redonner au sol son fonctionnement biologique.
Pendant la culture :
- Zéro phytosanitaire, très peu d'intrants, aucun travail du sol après plantation.
- Couvert végétal permanent, pas de coupe rase, coupe par bande.
- Gestion raisonnée de l’eau, expérimentation de l’hydrologie régénérative, plantation de haies.
D’autre part :
- Le bambou contribue à améliorer la qualité de l’eau grâce à son action de filtration et de dégradation des polluants.
- Il offre un habitat propice à de nombreuses espèces animales telles que les champignons, les insectes, les oiseaux et les mammifères.
- Par photosynthèse, il séquestre rapidement du carbone dans ses parties souterraines et aériennes. Il capte environ 1 000 T de CO2 par ha sur 30 ans. Et ce, 3 fois plus rapidement le carbone qu’une jeune forêt, ce qui est un énorme atout face à l’urgence climatique.
- Transformé en matériaux durables (isolant, panneaux de fibres, etc), il permet d’emprisonner du CO2 sur le long terme (stockage). S’ajoute également que privilégier le bambou aux ressources très fortement carbonées permet d’éviter des émissions (substitution).
Par exemple, avec 10 ha de bambou, il est possible de capter (tous réservoirs confondus : séquestration, stockage, substitution) 10 000 teqCO2, soit l’équivalent des émissions annuelles de plus de 1 100 Français·es.