Régis et ses amis en train de planter des plans de bambou à l'aide d'une mini pelle
Horizom culture durable
3 min
22/1/2025

Témoignage de Jérôme Sachot, cultivateur de bambou en Vendée

Sommaire

Une exploitation familiale qui se tourne vers l’avenir
Pourquoi choisir le bambou ? Une culture non traditionnelle pleine d’atouts
Des parcelles adaptées à la culture du bambou
Une collaboration efficace et un accueil favorable
Un modèle économique prometteur et durable

Une exploitation familiale qui se tourne vers l’avenir

Jérôme devant sa bambousaie de 7 ha

Agriculteur depuis 15 ans, Jérôme Sachot dirige une exploitation agricole de 340 hectares à Moutiers-sur-le-Lay, en Vendée. Au départ à la retraite de ses parents en 2022, il en est devenu l’unique gérant, épaulé par un salarié à temps plein et d’un autre à mi-temps.

Sur cette exploitation familiale, héritée de ses grands-parents qui y travaillaient depuis 1970, Jérôme pratique plusieurs activités : élevage de bovins-viande, cultures traditionnelles telles que le blé et le maïs, ou encore, le miscanthus : « J’ai choisi le miscanthus il y a 4 ans […] pour exploiter une parcelle peu voire pas du tout productive. Ce n’est pas par intérêt économique, j’ai surtout voulu planter quelque chose qui reste 20 ans, ne génère plus de frais d’implantation et produit de la biomasse pour pailler mes animaux sur un champ au potentiel très limité. »

Ce souci de durabilité et diversification a été le déclencheur de son intérêt pour le bambou. Une culture qui, au-delà de son aspect environnemental, répond à son besoin clair de diversification des revenus.

Pourquoi choisir le bambou ? Une culture non traditionnelle pleine d’atouts

Curieux et ouvert à la nouveauté, c’est suite à des recherches personnelles que Jérôme découvre le potentiel du bambou et prend contact avec Horizom. « Je cherchais une culture avec une réelle valeur ajoutée, capable d’apporter des revenus plus linéaires. Ce qui m’a séduit, c’est son potentiel économique. »

Voici les autres principaux avantages qui ont convaincu cet agriculteur :

  • Sa pérennité : contrairement aux cultures annuelles, le bambou reste productif sans nécessiter de replantation après chaque récolte, prévue dès la 5ᵉ année.
  • Faibles charges : « Il n’y a pas de phytosanitaires, peu d’intrants, et mon fumier de bovins remplace l’apport de matière organique. ». À noter que le coût de location de la machine de récolte est inclus dans les charges annuelles.
  • Résilience climatique : Le bambou est moins sensible aux aléas climatiques que les cultures traditionnelles.
  • Des débouchés diversifiés et d’avenir : besoin croissant de matière végétale, notamment pour les biomatériaux comme les panneaux et les isolants, les possibilités de valorisation sont larges.

Enfin, le bambou offre une alternative à un modèle agricole conventionnel souvent pénalisé par les fluctuations des prix et l’augmentation des charges. « Les cultures traditionnelles impliquent aussi d’acheter du matériel de plus en plus onéreux, et au final, on risque de ramasser des miettes. Je ne voulais pas ça. »

Des parcelles adaptées à la culture du bambou

Bambousaie - Plants de 10 L - Vendée

Jérôme a planté ses 7 premiers hectares de bambou en décembre 2024, et il prévoit d’ajouter 10 hectares supplémentaires à l’automne 2025. « Au total, j’aurai 17 hectares dédiés au bambou, soit 5 % de ma SAU. »

Avant de se lancer, une analyse approfondie des parcelles a été réalisée :

  • Un sol favorable : Lydie, ingénieure agronome d’Horizom, a confirmé que le sol profond limon sableux et limono-argileux des parcelles déjà drainées et irriguées, convenait au bambou.
  • Une irrigation optimisée : Jérôme utilise un système de goutte-à-goutte relié à des étangs autonomes, évitant toute contrainte liée aux bassines collectives ou aux nappes phréatiques. « En combinant deux parcelles voisines pour avoir 17 ha, j’ai dilué le coût de la station de filtration puisqu’elle est la même qu’on plante 7 ou 17 ha. Ça représente quand même plus d’1/3 du prix total de l’irrigation. »

Une collaboration efficace et un accueil favorable

L’accompagnement d’Horizom a joué un rôle crucial dans la décision de Jérôme. « Dès le début, le contact a été facile et agréable. J’ai fait rapidement confiance à Gérôme et Lydie. On sent qu’ils savent ce qu’ils font. L’itinéraire technique transmis est clair, je sais ce que je dois faire pour que ça fonctionne. Et si j’ai la moindre question, j’appelle Lydie. »

Le suivi technique et agronomique comprend également des visites sur les parcelles de bambou par l’ingénieur agronome.

Du côté de la communauté agricole, le projet a suscité beaucoup de curiosité. « On me pose des questions sur les débouchés, la durée de la culture, si elle est réversible, ou encore les éventuels problèmes avec les sangliers. Mais globalement, je n’ai pas eu de critiques négatives. Je pensais avoir des questions sur le fait que ce soit pas de la culture alimentaire, mais non. Je pense que les agriculteurs savent à quel point c’est inconfortable de ne pas savoir quel revenu va générer son travail. »

Certains agriculteurs retraités ont même salué son choix. « Ils m’ont dit : “Tu as raison de regarder comment faire autrement.” » Un soutien motivant.

Un modèle économique prometteur et durable

Grâce à une avance carbone* proposée par Horizom, Jérôme a pu réduire son investissement total à 150 000 euros au lieu de 180 000 euros (80 000 € pour les plants et 70 000 € pour l’irrigation). Il mise sur des bénéfices rapides et stables pour soutenir son exploitation.

« Avec mon élevage bovin, j’ai de gros prêts et des charges importantes. Cette culture peut m’apporter un réel soutien financier. Je fais confiance à Horizom pour la valoriser. »

Cette confiance s’appuie aussi sur un modèle contractuel innovant et équilibré :

« Le système de partage de la valeur ajoutée est rassurant. Horizom doit bien travailler pour que nous soyons tous gagnants, ce qui est unique par rapport aux autres cultures. »

En effet, nous prélevons une commission de 10 % sur la vente des plaquettes de bambou. Ce modèle nous engage à négocier les contrats de rachat au mieux afin de maximiser votre rentabilité comme la nôtre.

En tant que partenaire commercial, Horizom se charge de trouver des industriels situés à moins de 250 km de votre exploitation. Nous collaborons principalement avec la filière bois-industrie, car la composition chimique du bambou, très proche de celle du bois, permet une transformation similaire. Nous privilégions les débouchés à forte demande, comme les biomatériaux, tout en restant ouverts à d’autres opportunités.

Lire son interview pour Ouest France ici.

Lancez-vous dans la culture du bambou avec Horizom

Si comme Jérôme, vous cherchez à innover et à explorer de nouvelles voies pour votre exploitation, contactez Horizom. Ensemble, cultivons un avenir durable !

 

*soumise à conditions