Agriculteur depuis 15 ans, Jérôme Sachot dirige une exploitation agricole de 340 hectares à Moutiers-sur-le-Lay, en Vendée. Au départ à la retraite de ses parents en 2022, il en est devenu l’unique gérant, épaulé par un salarié à temps plein et d’un autre à mi-temps.
Sur cette exploitation familiale, héritée de ses grands-parents qui y travaillaient depuis 1970, Jérôme pratique plusieurs activités : élevage de bovins-viande, cultures traditionnelles telles que le blé et le maïs, ou encore, le miscanthus : « J’ai choisi le miscanthus il y a 4 ans […] pour exploiter une parcelle peu voire pas du tout productive. Ce n’est pas par intérêt économique, j’ai surtout voulu planter quelque chose qui reste 20 ans, ne génère plus de frais d’implantation et produit de la biomasse pour pailler mes animaux sur un champ au potentiel très limité. »
Ce souci de durabilité et diversification a été le déclencheur de son intérêt pour le bambou. Une culture qui, au-delà de son aspect environnemental, répond à son besoin clair de diversification des revenus.
Curieux et ouvert à la nouveauté, c’est suite à des recherches personnelles que Jérôme découvre le potentiel du bambou et prend contact avec Horizom. « Je cherchais une culture avec une réelle valeur ajoutée, capable d’apporter des revenus plus linéaires. Ce qui m’a séduit, c’est son potentiel économique. »
Voici les autres principaux avantages qui ont convaincu cet agriculteur :
Enfin, le bambou offre une alternative à un modèle agricole conventionnel souvent pénalisé par les fluctuations des prix et l’augmentation des charges. « Les cultures traditionnelles impliquent aussi d’acheter du matériel de plus en plus onéreux, et au final, on risque de ramasser des miettes. Je ne voulais pas ça. »
Jérôme a planté ses 7 premiers hectares de bambou en décembre 2024, et il prévoit d’ajouter 10 hectares supplémentaires à l’automne 2025. « Au total, j’aurai 17 hectares dédiés au bambou, soit 5 % de ma SAU. »
Avant de se lancer, une analyse approfondie des parcelles a été réalisée :
L’accompagnement d’Horizom a joué un rôle crucial dans la décision de Jérôme. « Dès le début, le contact a été facile et agréable. J’ai fait rapidement confiance à Gérôme et Lydie. On sent qu’ils savent ce qu’ils font. L’itinéraire technique transmis est clair, je sais ce que je dois faire pour que ça fonctionne. Et si j’ai la moindre question, j’appelle Lydie. »
Le suivi technique et agronomique comprend également des visites sur les parcelles de bambou par l’ingénieur agronome.
Du côté de la communauté agricole, le projet a suscité beaucoup de curiosité. « On me pose des questions sur les débouchés, la durée de la culture, si elle est réversible, ou encore les éventuels problèmes avec les sangliers. Mais globalement, je n’ai pas eu de critiques négatives. Je pensais avoir des questions sur le fait que ce soit pas de la culture alimentaire, mais non. Je pense que les agriculteurs savent à quel point c’est inconfortable de ne pas savoir quel revenu va générer son travail. »
Certains agriculteurs retraités ont même salué son choix. « Ils m’ont dit : “Tu as raison de regarder comment faire autrement.” » Un soutien motivant.
Grâce à une avance carbone* proposée par Horizom, Jérôme a pu réduire son investissement total à 150 000 euros au lieu de 180 000 euros (80 000 € pour les plants et 70 000 € pour l’irrigation). Il mise sur des bénéfices rapides et stables pour soutenir son exploitation.
« Avec mon élevage bovin, j’ai de gros prêts et des charges importantes. Cette culture peut m’apporter un réel soutien financier. Je fais confiance à Horizom pour la valoriser. »
Cette confiance s’appuie aussi sur un modèle contractuel innovant et équilibré :
« Le système de partage de la valeur ajoutée est rassurant. Horizom doit bien travailler pour que nous soyons tous gagnants, ce qui est unique par rapport aux autres cultures. »
En effet, nous prélevons une commission de 10 % sur la vente des plaquettes de bambou. Ce modèle nous engage à négocier les contrats de rachat au mieux afin de maximiser votre rentabilité comme la nôtre.
En tant que partenaire commercial, Horizom se charge de trouver des industriels situés à moins de 250 km de votre exploitation. Nous collaborons principalement avec la filière bois-industrie, car la composition chimique du bambou, très proche de celle du bois, permet une transformation similaire. Nous privilégions les débouchés à forte demande, comme les biomatériaux, tout en restant ouverts à d’autres opportunités.
Lire son interview pour Ouest France ici.
Si comme Jérôme, vous cherchez à innover et à explorer de nouvelles voies pour votre exploitation, contactez Horizom. Ensemble, cultivons un avenir durable !
*soumise à conditions