Régis et ses amis en train de planter des plans de bambou à l'aide d'une mini pelle
Horizom culture durable
3 min
20/2/2025

Récolte du bambou : la méthode Horizom

Sommaire

Pourquoi opter pour une récolte mécanisée ?
Première étape de la récolte du bambou : la coupe
Deuxième étape : le débardage des bambous
Troisième étape : broyage en plaquettes de bambou
Une récolte optimisée, flexible, et sans frais d'investissement supplémentaires

Pourquoi opter pour une récolte mécanisée ?

Vos parcelles de bambou serviront à produire de la biomasse, utilisée pour la fabrication de biomatériaux, ou pour des applications en biochimie ou bioénergie. Contrairement à d’autres cultures destinées au bois d’œuvre ou à l’alimentaire, la récolte de bambou ne nécessite pas de travail manuel, ce qui présente plusieurs avantages pour les agriculteurs :

  • Gain de temps : Le recrutement de main-d'œuvre qualifiée pour des tâches agricoles devient de plus en plus complexe. La mécanisation de la récolte permet de se passer de cette contrainte.
  • Réduction des coûts : Les machines peuvent récolter de grandes quantités de bambou en un temps réduit, là où la récolte manuelle serait beaucoup plus coûteuse.
  • Efficacité et uniformité : La mécanisation garantit une récolte uniforme, ce qui est crucial pour obtenir une biomasse de bambou de haute qualité et faciliter sa transformation.

La production de biomasse ligno-cellulosique en agriculture n’est pas une nouveauté. Des cultures telles que le saule, le peuplier ou le miscanthus utilisent déjà des machines robustes et éprouvées pour leur récolte, sans parler des machines utilisées dans la filière forestière.

Chez Horizom, nous avons approche pragmatique : plutôt que de concevoir des machines coûteuses, nous avons adapté des équipements agricoles et forestiers existants pour la récolte du bambou qui se déroule en 3 temps.

Première étape de la récolte du bambou : la coupe

En collaboration avec une entreprise française, Horizom développe une machine de récolte équipée d’un bec similaire à ceux utilisés pour l’ensilage, tel que le bec Kemper. Cette machine permet de couper les chaumes à leur base, de les regrouper en fagots, puis de les déposer au sol.

La coupe se fait sur environ 30 % de la surface, selon une logique de bandes (1 sur 3). Cette méthode garantit que la bambousaie n’est jamais entièrement coupée. Cela permet au processus de photosynthèse de se poursuivre pour assurer la repousse des nouveaux chaumes.

La machine effectue uniquement la coupe et non le broyage, ce qui limite la compaction du sol et offre une grande maniabilité. Cette conception réduit également la taille de l'engin, qui est donc adapté à différentes configurations de parcelles.

Vidéo démonstration de la machine de coupe que nous adaptons :

Deuxième étape : le débardage des bambous

Une fois les chaumes coupés et regroupés en fagots, il faut les transporter vers le point de broyage. Nous utilisons un débardeur forestier, une machine éprouvée et facilement accessible.

Le débardage ne doit pas forcément être réalise tout de suite après la coupe. Les fagots peuvent être laissés au sol pendant plusieurs semaines sans risque de dégradation. Cela apporte plus de flexibilité dans la gestion du chantier de récolte, et de la météo.

Débardage par tracteur

Troisième étape : broyage en plaquettes de bambou

Les fagots de bambou sont ensuite broyés à l’aide d’un broyeur forestier. Cette étape permet de transformer les chaumes en plaquettes de bambou, prêtes à être utilisées par les industriels. Le broyage peut se faire directement en bordure de parcelle, où les camions peuvent ensuite être chargés pour le transport. Là encore, pour plus de flexibilité, l’étape de broyage peut-être réalisée plusieurs jours ou semaines après le débardage.

Vidéo de broyage forestier :

Une récolte optimisée, flexible, et sans frais d'investissement supplémentaires

Horizom propose une solution clé en main : la location des machines nécessaires pour la récolte du bambou, permettant ainsi aux agriculteurs d’éviter d’importants investissements initiaux. Les frais de récolte sont inclus dans les charges annuelles (1000 €/ha), facilitant ainsi la gestion des coûts.

Sur une bambousaie mature, environ 30 tonnes de matière sèche peuvent être récoltées par hectare et par an, optimisant ainsi la rentabilité de votre culture.

Pour en savoir plus sur la culture du bambou ou découvrir les témoignages de nos agriculteurs partenaires, consultez notre page dédiée ou contactez-nous.